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 3.1 Les spécificités de Bruxelles

Bruxelles est une relativement petite ville : 1 million d’habitants (soit 3 fois moins que la 100ème ville la plus peuplée du monde) – et 1,8 million en comptant sa périphérie. Elle est relativement peu densément peuplée dans la région Bruxelles-Capitale, et très peu densément dans sa périphérie. Comme dans la plupart des villes des de cette taille et de cet étalement, les transports en commun peuvent difficilement offrir des solutions compétitives avec la voiture.

Plus de la moitié des personnes qui travaillent à Bruxelles fait quotidiennement la navette depuis l’extérieur de la région (source : ULB). En l’absence de RERs et lignes métros en périphérie couplés à des parkings de délestage, plus de la moitié de ces navetteurs n’ont d’autre choix que de se rendre au travail en voiture.

Il est donc illusoire de croire que les transports en commun peuvent seuls résoudre les problèmes de mobilité de Bruxelles. Plus d'infos...

Remarquons que ce sont essentiellement ces navetteurs qui font tourner l’économie de Bruxelles et maintiennent sa prospérité, même si, pour des raisons politiciennes, la Région ne peut en profiter fiscalement.

Entraver la circulation des navetteurs est donc suicidaire pour l’économie de Bruxelles : c’est prendre le risque de les voir, ainsi que leurs employeurs, quitter Bruxelles pour des villes plus clémentes.

Par ailleurs, Bruxelles dispose d'un excellent réseau routier, notamment grâce au percement d'avenues au début du 20ème siècle, aux aménagements routiers pour l'expo 58 et à la construction du ring dans les années 60. Ce réseau, s'il était bien aménagé, pourrait facilement accomoder la circulation des nombreux navetteurs et citadins pour lesquels les transports en commun et le vélo ne sont pas une option réaliste. Vu que les trajet quotidiens y sont relativement courts, de petites voitures électriques conviendraient idéalement, ce qui diminuerait la congestion du traffic et des parkings et supprimerait la pollution et le bruit liés au transport. Plus d'infos...

Bruxelles est donc l'inverse de villes comme Brugges, Amsterdam et Copenhague, petites villes plates et denses dont les centres historiques n'ont que des routes étroites. Dans ces villes, le vélo est la seule alternative pour permettre à tous de se déplacer relativement rapidement. Le vélo a l'avantage d'être non polluant et bon pour la santé. Mais il présente aussi beaucoup d’inconvénients : lenteur pour les longs trajets (par rapport à une circulation automobile fluide), inconfort (en fonction du climat), et sécurité (taux d’accidents corporels >10x plus élevé qu’en voiture)… Plus d'infos...

Mais pour l’utilisateur, s’il y a des avantages au vélo (sportàsanté), il y a surtout beaucoup d’inconvénients : lenteur (par rapport à une circulation automobile fluide, sauf pour des trajets courts), inconfort (en fonction du climat), sécurité (taux d’accidents corporels >10x plus élevé qu’en voiture)…

 

 

 
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